L'état hydrique des
plantes est couramment caractérisé en écophysiologie, par le potentiel hydrique
foliaire, mesuré sur des feuilles avec une chambre à pression Scholander. En
situation de contrainte hydrique, les plantes perdent de l'eau ce qui entraîne
une diminution de la teneur en eau dans les feuilles et une diminution du
potentiel hydrique foliaire. La relation entre la teneur en eau et le potentiel
hydrique des plantes permet de réaliser des courbes pression-volume, dont les
paramètres permettent d'évaluer la capacité des cellules foliaires à résister à
la déshydratation. Plusieurs auteurs tels que Bartlett, Scoffoni & Sack
(2012) décrivent l'intérêt d'une telle approche pour comparer la résistance au
dessèchement des plantes.
L'objectif de ce stage sera d'améliorer la méthode traditionnellement utilisée
(Tyree & Hammel 1972; Turner 1988; Koide et al. 1989) lourde et
chronophage, par une méthode osmométrique 30 fois plus rapide basée sur la
mesure du potentiel osmotique à pleine hydratation (Bartlett et al. 2012). Les
espèces qui seront étudiées lors de cette comparaison méthodologique seront des
palétuviers (Avicennia germinans,
Avicennia schaueriana, Rhizophora mangle, Laguncularia racemosa). Le
stagiaire caractérisera donc aussi la résistance cellulaire au dessèchement
d’espèces de mangrove en fin de saison humide.
Contact : Mme Maguy Dulormne sur maguy.dulormne@univ-ag.fr
Stage attribué à madame MAJOURAU Pauline
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