mercredi 18 octobre 2017

Sujet 6 : Ce que la structure forestière doit aux cyclones

Le stage proposé doit permettre de caractériser la réaction de la régénération installée aux effets du cyclone Maria. On veut notamment tester l’hypothèse selon laquelle les cyclones majeurs déterminent un recrutement massif dans la strate des juvéniles (Imbert et al., 1998).

Méthodologie/ moyens mis en œuvre
Deux parcelles du réseau mis en place conjointement par le Parc national de la Guadeloupe, l’Office national des Forêts et l’Université des Antilles, seront étudiées et comparées. On réalisera des relevés photographiques systématiques sur des espaces de quelques m². Les repères mis en place dans les parcelles permettront de localiser et de baliser très précisément les relevés de sorte qu’on pourra les répéter dans le temps. Compte tenu de la rapidité probable des cinétiques attendues, les données initiales devront être collectées avant le début du stage. Les données recueillies feront l’objet de traitements statistiques et le cas échéant de modélisation.

Encadrant : alain.rousteau@univ-antilles.fr

lundi 2 octobre 2017

Sujet 5 : Étude de la répartition spatiale et altitudinale de Melipona variegatipes Gribodo, 1893 sur la Basse-Terre de Guadeloupe (Insecta, Apidae)

La Mélipone à pattes bigarrées est une petite abeille sociale, sans dard, qui vit en colonies dans les arbres creux. Cette espèce est endémique de la Guadeloupe et seule représentante antillaise d’un genre comptant 40 espèces, sur le continent voisin. Elle produit un miel à haute valeur thérapeutique et subit une cueillette de la part des populations, qui risque de mettre en danger les populations existantes. Dans l’éventualité de pouvoir développer une méliponiculture raisonnée et de garantir la conservation de cette espèce patrimoniale, une étude sur la biologie et l’écologie de la mélipone est actuellement en cours. Cette étude est financée par le FEDER et la DEAL  971, avec le Parc National et l’Apigua comme partenaires.

Il est proposé dans le cadre du stage de répondre aux deux objectifs suivants, faisant intervenir à la fois des qualités d’observateur de terrain et d’analyse des résultats.
1. Prospection et recherche des populations de Mélipone selon un gradient d’altitude et  dans les 5 séries de végétation, en côte-sous-le-vent et en côte-au-vent, et recherche des colonies sauvages. Cette partie consiste a parcourir un transect dans les deux ensemble sous-le-vent et au vent de la Basse-Terre et a noter les coordonnées géographiques des stations où l’espèce est présente.
2. Relevé des espèces végétales exploitées par cette espèce le long de ces gradients d’altitude (nectar, pollen et cire), et phénologie. Cette partie comprend l’identification des espèces végétales ainsi que l’observation directe des ressources prélevées par les mélipones au cours de la journée.
Ces deux recherches peuvent être menées simultanément, par deux (ou plusieurs) opérateurs, à un rythmer journalier. Pour les besoins de cette recherche, une formation sera dispensée aux étudiants intéressés, qui leur permettra de travailler en autonomie. A l’issue de ce travail, il sera demandé un court rapport d’étude comprenant les matériels et méthodes, les résultats, une cartographie, une base de données rassemblant les informations relevées, mais également les contraintes et difficultés rencontrées, ainsi que les propositions d’améliorations.
Il s’agit ici d’un stage essentiellement naturaliste, qui vise à parfaire les connaissances sur une espèce qui n’a jamais été étudiée auparavant. Bien entendu, il est envisageable de poursuivre cette étude durant l’année de M2.

Contact: François MEURGEY francoismeurgey@gmail.com

Sujet 4 : Nature des espèces de la niche infectieuse de Colleotrichum gloeosporioides dans la flore naturelle et association avec les autres membres de la communauté fongique associée

Colletotrichum gloeosporioides est un champignon de répartition mondiale avec une affinité pour une énorme diversité d’hôtes. Nos résultats récents montrent que les souches échantillonnées sur ignames en Guadeloupe semblent provenir d’hôtes proches des parcelles cultivées. L’objectif principal de ce stage sera donc d’identifier les espèces de la végétation naturelle qui hébergent Colletotrichum, par des prélèvements sur le terrain (INRA et parcelles proches de Petit Bourg) et mise en culture des souches échantillonnées. En deuxième objectif, il s’agira d’identifier les autres espèces de champignons présents sur la végétation, et se trouvant en association récurrente avec les Colletotrichum.

Méthodologie/ moyens mis en œuvre
- Identification de la végétation naturelle (Basse Terre)
- Prélèvement de feuilles et protocole de mise en culture
- Identification des champignons collectés
- Analyse de présence/absence de Colletotrichum et de son association avec les autres espèces fongiques dans l’environnement

Contact : laurent.penet@antilles.inra.fr 
 

Sujet 3 : Nature des espèces de la niche infectieuse de Colleotrichum gloeosporioides dans la flore adventice et association avec les autres membres de la communauté fongique associée

Colletotrichum gloeosporioides est un champignon de répartition mondiale avec une affinité pour une énorme diversité d’hôtes. Nos résultats récents montrent que les souches échantillonnées sur ignames en Guadeloupe semblent provenir d’hôtes proches des parcelles cultivées. L’objectif principal de ce stage sera donc d’identifier les espèces de la flore adventice qui hébergent Colletotrichum, par des prélèvements sur le terrain (INRA et parcelles proches de Petit Bourg) et mise en culture des souches échantillonnées. En deuxième objectif, il s’agira d’identifier les autres espèces de champignons présents sur la flore adventice, et se trouvant en association récurrente avec les Colletotrichum.

Méthodologie/ moyens mis en œuvre :
 - Identification de la flore adventice des champs sur Basse Terre, ainsi que des espèces arbustives et les arbres de bordure des parcelles
- Prélèvement de feuilles et protocole de mise en culture
- Identification des champignons collectés
- Analyse de présence/absence de Colletotrichum et de son association avec les autres espèces fongiques dans l’environnement

Contact : laurent.penet@antilles.inra.fr

Sujet 2 : L'iguane des Petites Antilles Iguana delicatissima en Guadeloupe, état des populations résiduelles du Sud Basse-Terre

L’iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima) est une espèce endémique de l’arc Antillais que l’on retrouve depuis Anguilla au nord jusqu’à la Martinique au sud. Cette espèce a été classée en danger d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN, 2010) en raison du développement important de l’iguane commun (Iguana iguana) sur ces îles qui entraîne un phénomène d’hybridation entre les deux espèces au profit de l’espèce invasive et une disparition progressive de l’espèce endémique. En Guadeloupe, l’iguane des Petites Antilles a disparu de St- Martin, de Grande-Terre, des Saintes et de Marie-Galante, tandis que la Désirade et Petite Terre hébergent encore des populations viables d’iguane des Petites Antilles sans contact avec l’iguane commun. En revanche, la Basse-Terre n’héberge plus que des populations résiduelles non-viables d’iguane des Petites Antilles, largement en contact avec des populations d’iguanes communs et d’hybrides.
L’objectif de ce stage sur le terrain est d’obtenir un état des lieux des dernières populations d’iguanes des Petites Antilles du Sud Basse-Terre (état sanitaire, densité, sex-ratio, présence de juvéniles, sites de ponte, niveau d’hybridation), et d’en dresser l’inventaire sur cartographie SIG.
Contrainte : les frais d’essence seront à la charge du laboratoire, mais l’étudiant devra disposer d’un véhicule personnel pour les déplacements quotidiens sur le terrain. 

Contact : jerome.guerlotte@univ-antilles.fr