Lorsque l’environnement devient
trop contraignant, les plantes croissent moins rapidement et atteignent de moindres dimensions (Ryan & Yoder 1997). Ce phénomène intervient partout,
notamment le long d’un gradient altitudinal où la hauteur des arbres décroît jusqu’à
la « timber line ». La
biodiversité dépend elle aussi de l’altitude. Dans les forêts tropicales
humides, quoiqu’elle puisse montrer un maximum aux altitudes intermédiaires, la
diversité diminue dans les hauts de versants (Kessler 2000). Autrement dit,
au-delà d’une altitude minimale, la hauteur de canopée, la biomasse forestière
et la richesse des peuplements (diversité α) diminuent de concert (Aiba &
Kitayama 1999, Beck et al. 2008)
tandis que l’endémisme augmente (Vetaas & Grytnes 2002).
Les forêts de Guadeloupe
se conforment plus ou moins à ces généralités mais on ne sait pas vraiment
comment ces différents phénomènes, physiologiques, structuraux et floristiques,
sont liés. L’installation de nouvelles
parcelles au sein du Parc National de la Guadeloupe laisse une occasion d’étudier les relations
entre les milieux montagnards, le comportement des arbres, la biodiversité et
l’endémisme.
Le stage associe observations de terrain et analyses de
données.
Encadrant : Alain Rousteau alain.rousteau@univ-ag.fr
Ce stage n'est plus disponible, il a été attribué à Hugo Reizine
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