La
biodiversité sur une île tropicale arrosée, résulte de processus identifiés
depuis quelques décennies. L’immigration
d’espèces exotiques et l’extinction locale expliquent en partie les
observations réalisées. En outre, l’isolement génétique réitéré de petites
populations dans le contexte archipélagique favorise (ou détermine) la
spéciation dont témoignent les nombreux taxons endémiques.
Pourtant,
la théorie des peuplements insulaires ici résumée, ne suffit pas à comprendre
tout le déterminisme de la richesse taxonomique des forêts ombrophiles
tropicales insulaires. Nombre de travaux suggèrent notamment que les conditions
environnementales influencent l’extinction et la spéciation. Par ailleurs, les
données actuellement disponibles montrent que l’endémisme
est plus élevé chez les arbres que chez les herbacées de sorte que les plantes
ligneuses semblent subir plus de spéciations que les herbacées.
Le
stage utilisera les gradients environnementaux qui caractérisent les montagnes
antillaises, pour analyser les influences respectives de l’environnement, de la
position phylogénétique et de l’isolement géographique, sur le taux de
spéciation des espèces arborescentes antillaises.
Encadrant : Alain Rousteau, alain.rousteau@univ-ag.fr
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